La révolution chaviste : alternative du capitalisme prédateur

Le 26 septembre prochain aura lieu les élections législatives au Venezuela. Le président Hugo Chavez appel d’ores et déjà les électeurs à se mobiliser afin de poursuivre la révolution populaire lancée en 1999. Il insiste sur le fait que ses « candidats sont ceux du peuple et de la révolution, par conséquent, voter pour eux, c’est voter pour Chavez » dit-il lui-même. Cette campagne apparaît très importante à ses yeux puisque l’objectif est de remporter les deux tiers des sièges à l’assemblée nationale. H.Chavez a besoin d’un large succès électoral avant de briguer un troisième mandat présidentiel en 2012 et poursuivre son combat à l’encontre de ce libéralisme financier prédateur. L’homme de la révolution socialiste continue à se dresser face au vieux système capitalisme qui ne profite plus aujourd’hui qu’a une minorité en place dans les pays d’Europe et du reste du monde.

Depuis le début de son mandat en 1999, le président Chavez a doté le Venezuela d’une nouvelle constitution qui a été massivement approuvée par son peuple et à d’ailleurs renommé la République du Venezuela en République Bolivarienne du Venezuela. En un peu plus de dix ans, le président Chavez s’est dressé contre les États-Unis, contre l’impérialisme israélien et a reconstruit par sa seule volonté un modèle socialiste performant au Venezuela. Son pays s’est émanciper des banksters du FMI, par des nationalisations, il a rendu plus saine l'économie du pays (Banques, Télécoms, Électricité, Compagnies pétrolières, aciéries, firmes agro-alimentaires, etc...) afin de consacrer les revenus des grandes entreprises au financement des programmes sociaux. La pauvreté qui ne cessait de croitre en raison des intérêts la dette au FMI a baissé de 5%, passant de 42,8% à 37,9%, et, à ce jour, le pays connaît une période de forte croissance économique (12% en moyenne par an, restant un important producteur et exportateur de pétrole).

Bien que le président Chavez soit souvent accusé de populisme et d’autoritarisme, il est à l’origine de la seule alternative efficace du capitalisme. La presse occidentale pourra faire couler de l’encre, les sionistes (comme Pat Robertson) pourront lancer autant de Fatwa, Les États-Unis et Israël tenteront encore nombres d’assassinats que l’âme socialisme en Amérique latine survivra encore. Au regard de la crise européenne et de la faillite déclarée en Grèce, H.Chavez, le porte-parole de l’anti-impérialisme avait qualifié le FMI de « Dracula » et avait quitté l’organisme le 30 avril 2007.

Le Socialisme, vu par Chavez

Anthony Romagné